L’auteur est un historien français spécialiste de la guerre, ayant notamment beaucoup travaillé la première Guerre mondiale. En 2008, pour la première fois, il se rend au Rwanda lors de l’anniversaire du génocide. Cette visite l’ébranle et le fait réfléchir sur le rôle de la France dans ce génocide et comment un historien peut se voir toucher, ‘affecter’ par un terrain, une réalité, qui pourtant, semble loin de lui. C’est une sorte de confession honnête et forte qui ne peut pas laisser indifférents. La première partie notamment est d’une grande force. J’ai appris des choses, notamment sur les survivants assassinés dans les années ayant suivi le génocide et sur la disposition de certaines églises (comme à Kibeho).