Sans être un grand fan de l’auteur, j’avoue que j’aimais bien le personnage de Thomas Linley et le côté très british des intrigues. Cet opus m’a déçu. A plusieurs niveaux. Il est trop long pour la matière à raconter et l’intérêt que nous prenons aux personnes des enquêteurs ne doit pas se payer au détriment de l’enquête qui patine trop longtemps. Si le côté psychologique est bien vu (les manipulateurs pervers) et le principal suspect terriblement réaliste (hélas), il y a une dimension de politiquement correct assez agaçante (la promotion de homosexualité est déjà tellement massive au cinéma ou à la télévision pour qu’on n’ait pas envie de la retrouver ailleurs en permanence) et le twist final est à mon sens invraisemblable et téléphoné. Reste utile pour l’argot anglais contemporain et pour suivre la vie intime de Barbara et de Thomas mais c’est un peu court pour un tel pavé.
LIVRE – 2016 – Éditeur : Les Presses de la Cité