Un film de Emmanuel Courcol (dont j’avais beaucoup aimé Cessez le feu en 2016), avec Kad Merad, David Ayala, Lamine Cissokho, Sofian Khammes, Pierre Lottin, Wabinlé Nabié, Alexandre Medvedev, Marina Hands. Un acteur divorcé et vaguement (quoique…) déprimé, répond à l’appel d’un ami directeur de théâtre pour animer un atelier en prison, pour des longues peines. On démarre avec La Fontaine mais très vite une idée lui vient… Très beau film, d’une grande humanité et d’une grande justesse, qui montre la réalité de la vie carcérale (les surveillants font un rude boulot et ils existent vraiment tout comme la directrice): la brochette de cassos joue magnifiquement et on s’attache à eux et à leur histoire. Cela parle de justice et de solidarité, de divorce et de solitudes, de professionnels et de passion. Cela aurait pu être fait par Nakache et Toledano et c’est pour moi un compliment…