Cet écrivain italien, qui est aussi acteur, rencontre un grand succès ces dernières années. Dans son dixième roman, le narrateur, un architecte de 45 nous raconte l’histoire de son couple. Cela commence par une crise après sept ans ensemble (ils ne sont pas mariés) et ont un petit de 5 ans. Littérairement, c’est faible mais écrit dans un italien courant très accessible. Ce qui est plus intéressant c’est la photographie de la société italienne d’aujourd’hui et surtout de ses couples de quadras désabusés. Absorbés par le boulot, encore marqués par une séparation nette des rôles dans la ‘famille’ (elle a quasi renoncé à son travail après la naissance de Marco et n’a repris qu’un job d’appoint), complètement laïcisés et sans colonne vertébrale spirituelle, sympathiques certes mais si nombrilistes et fragiles, apparemment adolescents encore alors qu’ils ont passé les 40: les amis sont des copains tous ou presque déjà séparés (car en couple plus jeunes qu’eux deux) ou seuls. Le seul coup de foudre leur a suffi un temps mais ils n’ont au fond pas d’autre point commun fort. Volo décrit efficacement ce qui leur est arrivé. je note ces phrases: « Non è stato un evento, una situazione, un tradimento ad allontanarvi. E successo senza esplosione, in silenzio, lentamente, con piccoli, impercettibili passi » (9)… La description que fait l’épouse mère est très italienne mais, en même temps, illustre un dilemme universel: « Poi sono rimasto incinta e in un secondo mi sono ritrovata fuori dei giochi. Pensavo che fare la mamma mi sarebbe bastato, che satre a casa con mio figlio fosse un lusso, ma non è stato cosi. Sono contenta e grata del tempo che ho passato con lui, però alla fine stavo impazzendo. In quel periodo era come se non esistessi più, e la mia infelicità mi faceva sentire in colpa. Non capivo fosse sbagliato nella mia testa. pensavo di essere una pessima madre, non mi sentivo all’altezza, e questo mi rendeva ancora più infelice. Ero piena di sensi di colpa e di insicurezze.’ Sono rimasto in silenzio… » (118). Il y aussi vers la fin un dialogue intéressant: le ‘héros’ masculin parle avec un couple espagnol plus âgé et l’homme lui dit: « Uno degli errori più comuni è pensare che per risucire ad amare basti incontrare la persona giusta. Invece, la capacità di amare non c’entra nulla con l’altra persona. E qualcosa che porti tu. […] Amare richiede il coraggio di avere una relazione profonda con se stessi, non con l’altro. Non esiste l’anima gemella, piuttosto esiste un educazione al sentimento » (166). Plutôt bien vu.