Dans l’Angleterre de 1968, trois personnages fort différents vont se croiser autour d’un film improbable (Emily Bracegirdle’s Extremely Useful Ladder to the Moon): Il y a Anny, une jeune actrice américaine un peu paumée navigant entre plusieurs amants, Talbot, le producteur, homosexuel caché (la loi vient de changer en Angleterre) et enfin, Elfrida, la femme alcoolique de Reggie, le réalisateur, qui rêve de pouvoir enfin réécrire un bon livre. L’ensemble est distrayant certes, à l’occasion drôle, mais le côté pathétique des personnages agace, la construction par tranches est un peu lassante et l’écriture, à mon sens, moins brillante que dans certains de ses livres précédents (même si une bonne part de la critique anglaise n’est pas de cet avis, notamment The Guardian). La magie de Boyd n’a pas fonctionné avec moi ce coup-ci…