Un film de Nathan Ambrosioni (écrit, réalisé et… monté) avec Camille Cottin, Léa Lopez, Thomas Gioria, Louise Labeque, Oscar Pauleau, Juliane Lepoureau. A Grasse, une femme élève seule ses cinq enfants (sans que l’on sache où est le père, à peine mentionné deux fois en une heure): ils sont tous adolescents avec les deux aînés en Terminale. Toni est une ancienne chanteuse qui a eu un certain succès vingt ans auparavant mais qui depuis se débrouille avec dignité. Le départ de ses aînés, l’âge plus avancé des trois autres, l’amènent à s’interroger sur le futur et à reprendre des études. Le film, un mélodrame assumé, est intimiste, gentil, politiquement ultra-correct (enfants d’une impertinence rare (quoique, je suppose, fréquente aujourd’hui (?)), homosexualité of course, absence totale de spiritualité), et surtout porté par l’attachante Camille Cottin. Il y a du naturel et de la fraicheur dans l’ensemble, et beaucoup d’amour, mais le tout est assez convenu (pour ce qui est des péripéties survenant aux enfants et de la fin). Toni est une mère qui vit pour ses enfants mais qui sent bien aussi qu’elle ne doit pas vivre que pour eux. Un beau portrait de femme.
Marine
Ben le père il est au cimetière, comme on le voit quand le plus jeune fils demande ‘d’aller voir papa’ pour la deuxième fois et la scène suivante, accompagné de sa mère, pose des fleurs sur la tombe de son père dont le nom, Garcia, est lisible à l’écran. On apprend ainsi que Toni est veuve.
Marc Rastoin
Merci de cette précision utile; cela a dû m’échapper…