Nous sommes en 1882 et la misère est sévère dans les bidonvilles de Londres, la grande cité vers où convergent vagabonds, irlandais chassés par la famine, et expropriés de tout le pays. Des marchands de sommeil font des profits indécents grâce à des taudis. Un jeune journaliste à peine embauché par un journal dénonçant les conditions de vie des classes laborieuses va mettre le nez dans des affaires qui le dépassent et y risquer sa peau. Incroyablement documenté, écrit dans un anglais daté (il y avait même du verlan à l’époque: kool eslop !) mais qui nous rappellent de bons souvenirs (merci le dictionnaire Oxford incorporé dans la kindle: qui connait le nombre d’adjectifs anglais de deux syllabes finissant par un « y » ?!). Le récit démarre doucement et introduit longuement ses personnages et l’ensemble baigne dans un climat à la Dickens. Utile rappel des effroyables conditions de vie de nombreux européens dans ce siècle dit de ‘progrès’… Efficace.