L’auteur part du constat que tous, juifs comme goyim, lisent Esther comme un conte édifiant, dans l’atmosphère de Pourim. Pourtant ce livre recèle des trésors théologiques et plonge ses racines loin dans le Tanakh, notamment dans l’histoire entre Juda et Benjamin, tout comme dans le bouquet final, entre un passage peu connu et partiellement obscur des Nombres (Nb 30,4-9). Toujours avec sa manière à la fois incroyablement limpide et discrètement érudite, le Rav Fohrman nous livre une magistrale leçon d’exégèse.