[Complot à Genève] Bien que ce roman appartienne à la dernière époque du légendaire Éric Ambler, il fait montre des mêmes qualités: crédibilité globale au plan géopolitique, humour british distillé aux bons moments, intrigue bien menée. En outre en un temps où l’on parle beaucoup de ‘fake news’, de désinformations via internet, cette plongée dans les revues complotistes ultra anticommunistes des années 60 n’est pas sans intérêt. Un style littéraire aux antipodes de John Le Carré mais qui a son charme. Les espions de la guerre froide ont quand même leurs habitudes…