Viens de finir « The girl next door » de la grande Ruth Rendell, décédé il y a quelques mois (son avant dernier). A 84 ans, elle explore le jeu de relations unissant des septuagénaires et octogénaires (et même un centenaire !) qui s’étaient connus enfants dans la Londres du Blitz et de la guerre. Poids des souvenirs, sentiments de frustration à l’issue d’une vie trop terne, ambiguïtés des relations conjugales, tout est décrit au scalpel. Âmes naïves, qui croiraient qu’avec l’âge viennent le discernement et la sagesse, s’abstenir ! Mais Ruth prouve que l’on peut continuer à écrire dans son grand âge sans complaisance ni facilités…
LIVRE – 07/10/2014 (inédit en français)