Il s’agit d’un recueil de nouvelles, la plus longue donnant son titre à l’ensemble. La première « The Man Who Liked Kissing Women » m’a beaucoup plu: la dernière aussi avant que la fin, qui se situe juste avant la fin ! ne casse un peu l’effet. W. Boyd est un écrivain doué, remarquablement vif et drôle, avec un humour qui tient de Roahl Dahl tant ses personnages ont l’art de mal finir ce qu’ils ont mal commencé. La description d’une Angleterre tantôt haute société superficielle et vaine, tantôt populaire tout aussi superficielle et paumée, est un modèle du genre. Ce qui frappe est une absence totale non seulement de spiritualité mais même de moralité élémentaire, le cynisme égocentrique de la majorité des personnages. On sourit beaucoup mais parfois Boyd en fait un peu trop se moquant de sa propre versatilité et un peu de nous…