Buyng Chul Han se livre à son analyse habituelle – ce n’est pas une critique: sortant un livre ou presque par an, il aborde nécessairement des thèmes proches – en entrant dans notre temps présent par la crise de la narration, remplacée par le storytelling publicitaire. La narration authentique fait vivre des communautés et, par là, des êtres historiques. Or nous sommes des individus de plus en plus incapables de raconter des histoires. L’œuvre de Walter Benjamin guide sa lecture et, comme toujours, les notations pertinentes abondent, le tout demeurant un court essai qui n’a vocation qu’à nous faire réfléchir sans apporter de remèdes faciles…