Une histoire qui mêle l’histoire du Japon pendant la guerre, de jeunes musiciens pris dans le conflit et une romance franco-japonaise. Bref nous sommes dans le Mizubayashi quintessentiel. Pas de surprise donc pour qui aura lu ses précédents livres. Mais il y a ce style français si élégant et lyrique à la fois, cette noblesse d’âme, et un éloge de la grande musique classique qui restera parmi ce que l’Europe aura produit de plus grand dans sa longue histoire. En passant, on aura appris, un peu, ce qu’est le métier de luthier. La musique comme passeuse d’humanité, comme langage universel de l’âme, comme baume sur les maux si humains eux aussi de la guerre… Je me dis qu’il est heureux qu’un tel écrivain puisse encore exister: il nous élève et nous console…