Un jeune étudiant en histoire russe se prend d’intérêt pour un général de l’armée blanche qui défendit la Crimée lors des derniers événements de la guerre civile russe en 1920. Avec un humour très british, il dévoile peu à peu des éléments de la vie dudit général et de l’étudiant, la grande question demeurant: pourquoi le général Larionov ne fut il pas fusillé par les bolcheviques? La description du monde académique russe en histoire doit probablement contenir des éléments autobiographiques que Vodolazkine recycle avec verve. Cet essai littéraire ne se prend manifestement pas au sérieux et n’a pas l’envergure des » Quatre vies d’Arseni » mais l’ironie légère de Vodolazkine est plaisante et l’histoire bien menée.