Nous retrouvons notre cher commissaire Ricciardi, en décembre 1939. L’Italie n’est pas en guerre mais s’y prépare; les lois raciales ont été votées et menacent des personnes chères aux protagonistes. Le don de conteur et la poésie populaire de l’auteur sont toujours là. On sent qu’il aime ses personnages, et, peut-être de ce fait même, nous les aimons aussi (Nelide est un personnage magnifique et plutôt évangélique, comme Modo du reste). L’intrigue policière avance sur son chemin habituel mais c’est continuer la fréquentation des personnages récurrents qui soutient davantage le lecteur. Qui aime Ricciardi et Naples ne le manquera pas…