Un film de Justine Triet avec Virginie Efira, Adèle Exarchopoulos et Niels Schneider. Qu’il est difficile de jauger ce film! C’est le coup du verre à moitié plein ou à moitié vide… Côté plus, il y a le jeu varié et intense de Virginie Efira (dont je suis fan), un scénario psychologique complexe et trouble aux multiples mises en abyme, un excellent cast et des scènes autour du Stromboli, de belles scènes discrètes avec un enfant en consultation, des lignes bien trouvées… Mais, côté moins, une dimension trop parisienne, cérébrale, excessivement nombriliste (voire complaisante pour des scènes olé olé inutilement longues), une fin où se succèdent différentes ‘fins’, qui fait, qu’au total, l’on (=je) n’y croit jamais entièrement. Il y a un petit côté ‘Mensonges sur le divan » (Yalom) dans le scénario qui me plait bien mais, surtout après avoir admiré la profondeur humaine du dernier Almodóvar (son film aurait d’ailleurs pu s’appeler Addictions !), voir ce film est cruel pour la réalisatrice car, si l’on ne peut certes pas dire qu’elle échoue, son film ne soutient pas la comparaison avec celui-ci. Trop froid, trop caricatural… Reste Virginie…