Ecrit en 2004, cette ultime enquête de Montalbano ne fut publiée qu’un an après la mort de l’auteur, en 2021. La langue est là, truculente et drôle (et j’apprends que le vigatese est, en partie, une invention de Camilleri!). Les thèmes principaux à commencer par la vieille collusion mafia et politique en Sicile aussi. Dans cet opus, l’auteur suppose que Montalbano est au courant de la série télévisée dont il est le héros et cela lui permet d’imaginer un dialogue entre Montalbano et l’auteur lui-même. Ce qui pourrait apparaître comme une aberration fonctionne au contraire, à ma surprise, et est très drôle. Un digne adieu pour notre commissaire.