Un film de Alice Winocour avec Virginie Efira, Grégoire Colin, Benoît Magimel. Ce film, assez méditatif, suit l’itinéraire d’une femme qui a survécu à un attentat dans Paris (inspiré des attentats de 2015), cachée dans une brasserie où elle s’était arrêtée par hasard du fait d’un orage (scène remarquablement efficace d’entrée). Elle peine à retrouver une vie normale, et même à accepter, qu’en tant que victime, elle est traumatisée et doit suivre un parcours de guérison. Nous allons la suivre, comme dans une enquête, lorsqu’elle part à la recherche de ma personne dont elle tenait la main dans les si longues minutes qui précédèrent l’arrivée des secours. Virginie Efira porte le film avec conviction et l’un de ses derniers plans de profil m’a fait penser à Romy Schneider. Ce film dense et grave, nous parle de mémoire et de reconstruction, de ‘ce qui nous lie’, des mains que nous tenons pour prendre des forces, au fond, il nous parle de notre humanité tout simplement.
[Ne pas lire ce qui suit si le film n’a pas été vu…]
La question de son couple est très intéressante tant je pense que la non fécondité choisie éclate comme à retardement dans son cœur.