Quinn tisse ensemble deux récits liés à l’histoire de Liverpool. Dans le récit principal, nous faisons connaissance avec un homme quelque peu désœuvré et velléitaire qui essaie depuis des années de faire un livre sur l’architecture de la ville. Les bombardements aériens allemands de 40/41 font qu’il s’engage dans les services de secours qui interviennent pour chercher les victimes, vivantes ou mortes dans les décombres, étant un peu trop âgé pour s’engager dans l’armée régulière. Il va se lier d’amitié avec ces hommes de tous milieux au parler cru mais capables de grande solidarité. Et en parallèle il lit le journal d’ un jeune architecte du 19ème siècle qui mourut jeune et ruiné après avoir créé des bâtiments dont s’inspireront les premiers constructeurs des gratte-ciels américains… C’est, comme toujours, bien écrit et l’hommage à la ville de Liverpool et au caractère résilient de ses habitants sincère et sonnant juste. Cependant le rythme de la narration est un tantinet trop lent à mon goût.