[Le diable rebat les cartes] Enfin une nouvelle enquête de notre cher John Rebus, désormais à la retraite mais toujours aussi fureteur et toujours ami avec Siobhan Clarke. La plongée dans les magouilles de l’Ecosse d’aujourd’hui, blanchiment d’argent mafieux russe, vieux routiers de la malavita locale changeant de style de vie, est parfaite. L’intrigue est complexe, presque trop, et me laisse un tantinet sceptique. L’efficacité du livre tient à la qualité des dialogues, au rendu réaliste de la vie des équipes de flics, à l’humanité ordinaire saisie sans cynisme ni noirceur excessive. Bref, du bon Rankin.