Ce livre eut sa célébrité du fait qu’il était l’un des premiers à être écrit quasi entièrement en courriels. C’est drôle et plutôt fin : les limites de l’amour virtuel sont bien explorées et les doutes identitaires de l’individu européen du XXIe siècle bien mis en évidence. La phrase suivante, prononcée par l’héroïne, en est une belle preuve : « elle sait qu’on ne peut imposer aux autres qu’une partie de ce que l’on est, un paquet d’humeurs, un container de doute, une composition discordante. » (154).
LIVRE – 2006 – Éditeur : Le livre de Poche