Les histoires de Fred Vargas sont toujours aussi originales, étranges et… documentées. Nous retrouvons toute la brigade, ces personnalités bancales et attachantes (Danglard, Retancourt, Veyrenc, etc.) et la relation particulière que chacun entretient avec le poétique et intuitif Adamsberg. Comme souvent nous plongeons dans l’histoire. Ici à la fois l’histoire médiévale et l’histoire des orphelinats de l’immédiat après-guerre. Le ton est unique et le récit bien mené. Le seul regret – mais chacun a le droit le plus strict à ses opinions sur la question – est le traitement du spirituel/religieux que je trouve non seulement quelque peu caricatural mais aussi un peu dommageable à la crédibilité humaine de l’histoire elle-même.