J’avais aimé « Après la guerre » mais ce dernier opus m’a déçu. Un homme a fait 6 ans de taule pour couvrir son frère lors d’un braquage qui a mal tourné: il sort enfin et retrouve les dernières personnes qui ont hébergé son frère dans les environs de Bordeaux (comme toujours pour cet auteur). Commence alors une plongée extrêmement glauque dans une famille quartmondisée et l’écriture de l’auteur semble exprimer une certaine complaisance, limite malsaine, avec tout ce qu’il s’y trouve de plus veule et abject. Comme on devine très vite ce qui s’est passé: cela ôte beaucoup d’intérêt à la lecture. Sociologiquement c’est sans doute en partie crédible mais que c’est pénible!