Pane, 4ème volume dei Bastardi, a ses forces et ses faiblesses. D’un côté, il nous touche en raison des histoires personnelles des policiers du commissariat de Pizzofalcone, parfois émouvantes (comme Romano et Georgia), en raison de son insertion dans la réalité italienne d’aujourd’hui (attaques à l’acide, juges tout puissants etc.). D’un autre côté, quoique bien fait certes, on a un peu l’impression que l’auteur suit une recette (comme dans les 4ème saisons même des bonnes séries télévisées) et que cela tourne à la formule: Les personnages ont chacun leur étiquette et ne surprennent plus. Donc un polar un peu démago et manichéen, sympathique pour l’atmosphère de Naples mais sans plus. Il a aussi le défaut que la fin se devine trop vite. On commencera de toute façon la série des Bastardi di Pizzofalvone dans l’ordre de publication. Et ceux qui sont passionnés par le destin des Bastardi attendront avec impatience le 5ème volume!