Nous sommes dans l’après-guerre et même au début des années 60 (suppose-t-on): une jeune fille de 19 ans est fulminée d’amour pour le jeune prêtre de la paroisse: il est fin tout en faisant de la moto. Mais c’est un prêtre. Pas grave! Elle attendra. Elle quitte même la région et seules quelques lettres pudiques gardent le lien. Mais ils vont se retrouver six ans plus tard et une grande d’histoire s’ensuit. L’auteure utilise la forme du poème, parfois un mot ou deux par ligne, pour dire en quelques touches fulgurantes, ce que fut l’amour de ses parents, et pour leur rendre hommage, à la façon d’un long haiku. C’est un bel hommage.