[Les Soldats de la nuit, l’Olivier, 2010] L’auteur nous présente un groupe de jeunes recrues du NKVD et leurs missions en Europe après leur formation. La reconstitution historique est plutôt bien faite (si l’on met à part les mots en français dont quasiment aucun n’est correct ce qui, à ce niveau, est assez incroyable… ‘Service de réparage’ pour ‘repérage’, le département de la « Haut-Vienne », j’en passe et des meilleurs) mais l’intrigue, quoique bien pensée, avance sur un rythme trop uniforme, des passages moins importants prennent autant de place que les scènes clefs. On passe de la Moscou des purges à l’Espagne de la guerre civile et au Paris des jeux d’espions d’avant guerre. Si l’on aime les romans d’espionnage réalistes, dans le style des années 30, à la Eric Ambler, on appréciera… Mais modérément car l’auteur n’a pas le génie de Ambler…