© Mars DistributionJ’ai bien aimé le dernier Woody Allen, « Irrational Man » me rangeant donc derrière La Croix et non derrière Libération ! La technique est toujours là : une histoire tenue, des acteurs bien dirigés, un scénario qui tient en suspens. Sur le fond, non seulement j’ai trouvé les quelques phrases sur la philosophie plutôt bien vues, mais je ne peux m’empêcher de penser que Woody nourrit une nostalgie forte pour le choix de la foi. L’auteur le plus important pour le film, est, une fois encore (après Match Point) Dostoïevski. Je ne peux que le rejoindre (le jury du Concours Général de Philo avait dit sur ma copie ‘assez bonne paraphrase de Dostoïevski’ émoticône wink ). Ce qui est saisissant c’est qu’un parcours métaphysique qui se veut athée et cynique se révèle finalement une apologie de la foi et de la morale la plus commune… Finalement, comme le dirait ma mère, z »l, les grands athées sont au bout du compte des passionnés de Dieu.