Nous suivons tous (vraiment tous!) les protagonistes impliqués (et même des pas impliqués qui deviendront célèbres plus tard) dans les Trois Glorieuses de 1830 où tombe Charles X. Il s’agit plus d’une « chronique dans le style de » qu’un roman et cette erreur sur le produit déçoit. Si la langue est soignée, les descriptions sont extraordinairement fastidieuses et l’ensemble inutilement verbeux. Tout est mis sur le même plan depuis le menu du petit déjeuner, les vêtements de la dauphine et la perruque de Talleyrand jusqu’aux réunions du conseil des ministres. Les effets (et les phrases destinées à faire effet) sont faciles et prévisibles. L’auteur veut – je suppose – donner l’impression d’une légèreté à la française mais on est plutôt dans le kouglof : c’est vraiment dommage car, avec de vrais personnages et 300 pages de moins, il y aurait eu matière à roman…
Laurent
Si l’été des quatre rois n’a pas que des qualités, il faut alors lire ou relire La Semaine Sainte, le chef-d’œuvre d’Aragon !
Marc Rastoin
aie aie pas lu… merci du conseil !