[Tribulations d’Arthur Mineur ] Nous suivons les voyages erratiques d’un écrivain mineur, américain et gay (surtout gay mais 100% américain): nous parcourons la planète sans quitter la scène gay artiste new yorkaise. Le roman a obtenu le Pulitzer 2018 pour la fiction et, franchement, je me demande pourquoi. Quoique bien écrit, avec une forme d’ironie douce et d’autodérision tendre, c’est d’une platitude et d’un inintérêt absolu. J’ai pensé à un moment à une satire se moquant des homosexuels mais non, en fait car il semble, si j’ai bien compris, que l’auteur le soit. Mais ces monologues intérieurs sont d’un fastidieux, une absence totale de sens métaphysique (ou alors d’une forme si nombriliste et athée qu’elle ne me parle pas) , une obsession sur son apparence qui lasse. Un roman qui a dû intéresser son seul auteur mais qui est effectivement un roman mineur (Less) à tous points de vue.