Second volet de la trilogie inauguré avec « Au revoir là-haut », ce roman nous plonge dans les turpitudes politiques de la fin des années 20 et du début des années 30. Nous suivons Madeleine Pericourt, la fille de l’industriel. Mise à terre par une collection d’ambitieux, elle va mûrir sa vengeance. j’avoue que j’ai apprécié ce style à la Maurice Leblanc, ce français élégant et simple à la fois, délicieusement suranné. Si la première partie est un morceau de bravoure, l’intrigue patine quelque peu, me semble-t-il, dans la deuxième moitié. Cela dit, c’est un roman efficace et cathartique,qui se lit comme une Madeleine de Proust si je puis dire.