Un film de Pascal Bonitzer avec Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi, Louise Chevillotte et Arcadi Radeff. Une notaire de Mulhouse appelle une grande maison de ventes parisienne à propos d’un tableau depuis longtemps disparu qui aurait été retrouvé dans la maison d’une famille ouvrière de la ville: serait-ce vraiment un Egon Schiele? L’intrigue principale est assez classique, portée par de bons acteurs et l’on en devine cependant assez bien les rebondissements (à un moment j’ai même imaginé une conspiration plus subtile, sans doute trop subtile, qui ne s’est pas réalisée). Il y a également une énigme dans le mystère, celle de l’histoire et de la personnalité de la jeune stagiaire, Aurore, et c’est celle qui m’a, in fine, le plus intéressé. Que cache-t-elle? Quel secret va éclater? Or, à la fin cet élément est ‘oublié’, alors même qu’une espèce de chapitre final en mode de post-scriptum, permet de boucler, un peu artificiellement j’ai trouvé, d’autres fils de l’histoire. Qu’en conclure? C’est un bon film français, un peu parisien et intello certes mais bien écrit, avec de bons dialogues et bien joué. Mais il manque un petit quelque chose pour qu’il vraiment complètement réussi.