Dans un précédent recueil de poésie, « Membra Jesu nostri. ce que Dieu ne dit que par le corps » (2010), Jean Pierre Sonnet, bibliste mais avant tout poète et artiste, partait du texte biblique lui-même. Dans cet opus, c’est la ville même de Rome, ses ruelles, ses églises et ses statues (le Panthéon, Santa Maria Sopra Minerva mais aussi un fleuriste ou les mouettes de la ville) qui lui fournit la matière première, moins textuelle et plus charnelle en quelque sorte, de ces très courts poèmes en prose. On retrouve le style unique de Jean-Pierre avec une dernière ligne qui nous emporte au-delà du poème comme une ligne de fuite qui pointe vers le ciel.