Le livre présente simplement – Il s’agit d’une collection biblique de vulgarisation – comment a pu être conçu le livre d’Isaïe, notoirement difficile. C’est vraiment une gageure mais l’auteur effectue un tour de force. Son intuition est que la forme finale actuelle, bien que témoignant clairement de strates différentes, veut nous dire quelque chose. Une leçon théologique et spirituelle à la fois. L’idée est que le salut étonnant, apparemment miraculeux, que la ville de Jérusalem connaît en 701 est le moment qui montre qui s’agit de mettre sa foi en Dieu sans s’appuyer sur des alliances humaines. Ainsi s’opposent le mauvais roi, Achaz, et le bon roi, Ezéchias. Il y a de nombreuses expressions heureuses et cela permet de lire Isaïe de façon nouvelle. Je ne suis pas spécialiste d’Isaïe mais j’ai trouvé la proposition plutôt convaincante.