Un film de Michel Gondry avec Pierre Niney, Blanche Gardin. Un jeune réalisateur maniaco-dépressif a des problèmes à finir son film: le producteur le lâche et ses diffuseurs veulent prendre le contrôle du film: il s’enfuit dans les Cévennes avec trois proches collaborateurs. Ils vivent dans la maison de Denise, la tante du réalisateur qui la vénère. Va-t-il pouvoir finir? Va-t-il aller mieux? Une succession de scénettes tragicomiques rythment l’intrigue, assez transparente. Je ne dirais pas que l’on ne rit pas: il y a, de temps en temps, des gags inventifs. On peut voir le film de deux façons, soit comme une comédie originale et loufoque, tendre et déjantée, permettant à Pierre Niney de faire le pitre avec bonheur. Ou alors comme un exercice au fond très narcissique et puéril, nombriliste et paresseux (la scène avec Sting, pathétique) où le réalisateur voudrait faire oublier la pauvreté du scénario par le brio de la réalisation. In fine, j’ai penché vers la seconde possibilité. Mais peut-être les fans du réalisateur sont-ils moins aristotéliciens que moi?