Pour moi un chef d’oeuvre! Boris nous livre enfin la jeunesse de Eraste Petrovitch Fandorine et comment il a appris le japonais. Nous sommes au Japon du tout début de l’ère Meiji. Roman d’espionnage, roman policier, roman d’amour, introduction à l’histoire du Japon (et à l’histoire des shinobi, les furtifs, le vrai nom des ninjas), ce livre où chaque chapitre commence par un haiku est un hymne au Japon: drôle, enlevé, dynamique. Je ne lui vois aucun défaut. A n’apprécier cependant que si l’on connaît déjà Eraste P. Fandorine !
LIVRE – 2009 – Éditeur : Seuil