data:image/s3,"s3://crabby-images/3d5a0/3d5a0f317314fa087ed2b9be2eefd82beacf90b4" alt="La ville où tout homme est né de Jean-Pierre Sonnet<span class='yasr-stars-title-average'><div class='yasr-stars-title yasr-rater-stars'
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Dans ce nouveau recueil, Jean-Pierre présente 40 petites miniatures hiérosolymitaines. Le procédé est (presque) toujours le suivant: une scène fugacement observée, un lieu aperçu, amène à une forme de méditation enracinée dans le récit biblique. Une sorte d’insight à la Newman unissant mémoire biblique et intuition anthropologico-théologique. Des mots barbares (les miens) pour des mots ruisselant d’amour pour la ville, ses habitants si divers, et pour notre humanité, si fragiles et pourtant aimés de Dieu. « Nous sommes pris de court quand la vie est en jeu, empêtrés que nous sommes dans nos tristes suaires » (sur Lazare) ou « Se faire l’ange d’une heureuse nouvelle? réapprendre à marcher » ou « Les fils sont uniques – pour Dieu, plus encore que pour leurs pères »…