Jean-Luc Coatalem part à la recherche de son grand-père mort en déportation. Que lui est-il arrivé? Qui l’a dénoncé? Pourquoi y a t-il ce silence qui pèse sur son père et qui, il a mis une demi-vie à le découvrir, pèse aussi sur lui. Dans ce récit très personnel, sobre et fort, nous replongeons dans la Bretagne, le Finistère, le Brest de l’avant Guerre et de la guerre: sa culture, ses valeurs, ses pesanteurs aussi. C’est l’histoire d’une famille française comme il y en eut tant d’autres. L’histoire de ce que la guerre et la violence d’une part, le silence et le mutisme de l’autre font à l’homme. Rien d’extraordinaire au fond mais j’ai été touché. Bien écrit, ne recherchant pas les effets de manche, le témoignage sur cette longue enquête est une œuvre de pietas et, en même temps, une nécessité intérieure. Pour qui aime les histoires de paroles et de familles, les récits sobres et véridiques, les fils qui partent, à tâtons et en tremblant, en quête de la ‘vérité’ de leur(s) père(s)…