Un film de Erwan Le Duc avec Céleste Brunnquell (révélée par En Thérapie) et Nahuel Pérez Biscayart, Maud Wyler et Camille Rutherford. Une jeune adolescente grandit avec son père, adolescent aussi, qui l’a eue à vingt ans avec une femme qui disparut presqu’immédiatement (« est-ce que tu fais une crise d’adolescence en retard ou une crise de la quarantaine en avance?! »). Ils forment un tandem très fusionnel, bien que le père ait une relation avec une sympathique chauffeuse de taxi et que la jeune ait un petit ami, Youssef, un garçon poète et délicat. C’est une comédie dramatique très française, où le réalisateur profite à fond, un peu trop même, de son casting excellent et où il laisse, un peu trop, le scénariste (lui-même donc) se laisser aller (d’où un dernier tiers mal maîtrisé). C’est tendre, décalé, avec de jolies séquences poétiques mais cela reste quand même très cérébral et parisien (tendance bobo)…