Devenu célèbre avec « Nos étoiles contraires », John Green écrit pour les jeunes (ados et assimilés) et ce roman avait précédé. J’ai bien aimé même si je dois reconnaître que la première partie plus drôle m’a davantage plu que la seconde plus sombre. Mais si l’écriture est ordinaire (quoi que rempli d’américanismes parfois énigmatiques), le fond est intéressant: il essaie de décrire au plus près le malaise adolescent et cette impression de décalage entre l’image sociale qui peut être flatteuse et un sens intérieur douloureux d’inadéquation… Le héros, qui aime Margo de loin et désire la connaître, découvre ainsi qu’elle est bien différente de ce qu’il croyait: « I needed to discover what Margo whas like when she wasn’t geing Margo » (170). ou « I could not imagine her as a person who could feel fear, who could feel isolated in a roomful of people, who could be shy about her record collection because it was too personal to share. Someone who might read travel books to escape having to live in the town that so many people escape to » (199). Une lecture à discuter avec des ados…
LIVRE – 21/08/2014 – Éditeur : Gallimard Jeunesse