Il s’agit d’une analyse, fortement centrée sur la France, souvent appuyée sur des sondages, de la ‘crise’ de la démocratie représentative. Bien qu’il y ait des aperçus suggestifs au plan strictement politique , la dimension idéologique et sociétale ne m’a pas paru assez développée. Par exemple, il pointe bien la notabilisation croissante des élites mais ne souligne pas assez, à mon sens, que cela est notamment dû au déclin des forces d’organisation du monde populaire qu’était l’Eglise et le parti communiste dans les décennies d’avant 1980 disons. Cela dit, il relève bien les dangers que ferait courir la proportionnelle sans pour autant vraiment améliorer la représentation (et le sentiment de ne pas être représenté). Pour une première approche, très française de la question.