Notre journaliste atypique passe une semaine en 1993 sur l’île de Sainte Hélène, cet endroit vraiment spécial d’un isolement difficilement imaginable, pour essayer d’approcher la destinée de son plus célèbre ‘prisonnier’ qui pourtant ne vivait pas si mal malgré la surveillance dont il faisait l’objet . Kauffmann capture très bien l’atmosphère étouffante de Longwood tout comme celle de l’île et nous livre un portrait d’un homme, Napoléon, qui était essentiellement un homme d’action et qui était là contraint de ratiociner sans fin sur son passé jusqu’à en mourir… Il y a certes un côté crépusculaire et pesant, lié au lieu et au sujet, mais le charme de l’écriture de Kauffmann – que j’apprécie beaucoup – opère toujours. Pour les amateurs de Kauffmann donc (ou les fans de Napoléon!)…