[The Dead Don’t Hurt] Un film écrit et réalisé par Viggo Mortensen, avec Vicky Krieps, Viggo Mortensen, Solly McLeod, Garret Dillahunt (2023). L’ouest américain juste avant la guerre de sécession: un aventurier d’origine danoise croise la route d’une fleuriste québécoise, Vivienne: pourront-ils survivre à la violence de l’Ouest et à la guerre? Dans ce western classique (paysages, chevaux, saloon, méchants, cavalcades, etc.) et sombre (un peu à la façon de Impitoyable ou de True Grit), Viggo nous parle d’humanité et, oui, d’amour, entre deux cabossés de la vie et cela est très touchant. Vicky Krieps est exceptionnelle: elle fait penser à Meryl Streep (can’t think of a higher praise). Nous avons aussi la chance d’avoir de nombreux dialogues en français (et pour une fois, dans un film américain, du ‘vrai français’ pas un charabia, avec ce qu’il faut d’accent québécois!). La fin prend une dimension métaphysique bien adaptée à notre situation présente: – le fils: « Est-ce la fin du monde?’ – le père: ‘of this one’. Je pourrais néanmoins, émettre deux petites critiques personnelles: le système de flashbacks utilisé rend le scénario encore plus prévisible qu’il ne l’est naturellement et la décision de transformer le méchant en un pur psychopathe affaiblit un peu le tout… Mais les amateurs de westerns apprécieront et la performance de Vicky est remarquable.