Un film de Laura Piani avec Camille Rutherford, Pablo Pauly et Charlie Anson. Une jeune libraire franco-anglaise est fan de Jane Austen qui a structuré son imaginaire. Elle aimerait écrire mais n’arrive jamais à finir, tout comme dans sa vie affective, tombée au niveau zéro. On lui offre une quinzaine de résidence pour écrivains en herbe à la Jane Austen Residency. Cela la débloquera-telle? Trouvera-t-elle l’amour? Nous voilà avec une très classique comédie romantique avec tous les codes du genre, fraiche et élégante, charmante et… prévisible. Tout est d’un classicisme délicieusement désuet (comme le bal). D’une grande humanité (le traumatisme sans faute de quiconque, le père commençant un Alzheimer mais soutenu par sa famille, la sœur au grand cœur), c’est un film qui est comme un bol d’air dans l’air du temps de 2025: Il y a quelque chose de reposant dans un scénario connu dont sont absents vulgarité et muflerie, trouble dans le genre et provocations inutiles. Oui Jane Austen est pleine de sagesse et le poème de Jack Hirschman est beau:
Go to your broken heart.
If you think you don’t have one, get one.
To get one, be sincere.
Learn sincerity of intent by letting
life enter because you’re helpless, really,
to do otherwise.
Even as you try escaping, let it take you
and tear you open
like a letter sent
like a sentence inside
you’ve waited for all your life
though you’ve committed nothing.
Let it send you up.
Let it break you, heart.
Broken-heartedness is the beginning
of all real reception.
The ear of humility hears beyond the gates.
See the gates opening.
Feel your hands going akimbo on your hips,
your mouth opening like a womb
giving birth to your voice for the first time.
Go singing whirling into the glory
of being ecstatically simple.
Write the poem.