Dans cet opus, Camilleri nous fait partager sa passion pour le théâtre et une pièce de JB Priestley. Certes, l’action avance au pas mesuré des personnes âgées (aujourd’hui aveugle, Andrea est né en 1925: bravo à lui) mais l’ensemble est, d’une part original (avec du coup une inévitable dimension d’invraisemblance) et d’autre part humainement intéressant. Le dilemme sentimental dans lequel se retrouve Montalbano n’est pas sans intérêt.