Nous sommes à Agrigente dans la vallée des Temples et le journaliste Saverio Lamanna, double littéraire de l’auteur et son ami Peppe Piccionello, double de son ami, se trouvent mêlés à la mort d’un célèbre ponte de l’archéologie sicilienne. L’intrigue n’est qu’un prétexte pour l’auteur étale son cynisme désabusé, son ennui d’italien décadent parsemant son propos d’allusions littéraires et de blagues plus ou moins drôles, une sorte de version littéraire de La Grande Belleza. Donc bien fait en un sens mais immensément triste tant la vision qu’il donne de l’Italie contemporaine témoigne d’une forme de désespoir profond qui se pare des masques de l’autodérision. Révélateur d’une certaine Italie (gardons un soupçon d’espoir…)