[même titre en français] Ecrit en 1939 à Londres dans cet étrange climat qui précéda la guerre, l’auteur nous met dans la peau d’un homme à la dérive George Bone. Fou amoureux d’une femme vénale et égocentrique, Netta, il est entraîné dans une spirale d’abjections et sombre dans un alcoolisme dépressif qui aggravent sa schizophrénie latente. L’écriture, qui nous rend parfois le flux de conscience du personnage avec grande modernité et crédibilité, est efficace et impitoyable. J’ai regretté que l’introduction, par ailleurs convaincante de Anthony Quinn, ne m’ait en partie gâché le plaisir de lecture… Pour les amateurs de noirs anglais des années 30…