Ils étaient deux frères, séparés de six ans mais très unis. L’aîné, Thierry, très brillant, devient un grand médecin et chercheur. Mais il meurt, chose insupportable, d’une erreur médicale dans son propre hôpital. Le survivant, Olivier, l’auteur, rend hommage à ce frère tant admiré: il raconte leur enfance, le couple aimant de leurs parents, leur complicité et dresse ainsi un bel autel à ce frère aimé. En passant, il fustige ce qu’est devenu, au fil des ans et des coupes, l’hôpital public. Il est touchant de voir le secours qu’il trouve dans la littérature et aussi dans la Bible. Il écrit avec verdeur et ferveur; c’est enlevé et poignant, une belle eulogie.