7ème enquête de Rocco Schiavone flic de la criminelle dans le Val d’Aoste. Beaucoup de fils liés aux épisodes précédents (le rapport aux amis de Rome et le motif de son ‘exil’ nordique) se poursuivent mais l’ensemble est non seulement pénible dans son atmosphère mais peu crédible au niveau de l’intrigue qui avance trop doucement. En outre l’auteur choisit pour la première fois non pas un dénouement mais un délitement à la fin qui du coup n’en est pas une. La personnalité de Rocco est de plus en plus antipathique car la souffrance compréhensible du deuil devient de plus en plus un cynisme auto-complaisant. Il n’est pas certain du tout que je continue à suivre Manzini dans son désabusement italien de plus en triste…