Avec les deux premiers chapitres, j’avais vraiment craint le roman de gare. Mais Pérez-Reverte connait son histoire et sait écrire des histoires. Nous voilà plongés dans les premiers mois de la guerre civile espagnole vue du côté d’agents plus ou moins secrets. Un groupe est chargé de libérer José Antonio Primo de Rivera de sa prison à Alicante et tout ne se déroule pas comme prévu. On réalise à nouveau combien cette guerre civile fut atroce et n’est pas si éloignée dans le temps dans les mémoires espagnoles. L’espagnol n’est pas trop dur et le rythme rapide. L’atmosphère est à mi-chemin entre Raymond Chandler et Eric Ambler (pour le dire de façon élogieuse!). Pour les amateurs du genre…