Étonnant objet littéraire que ce curieux polar dans le monde des SDF parisiens. Il y a d’abord un style, à la Fred Vargas, que j’ai apprécié; un ton aussi: qui touche humainement sans jamais être larmoyant; spirituel au sens fort sans être pieux (c’est le moins qu’on puisse dire). Le personnage du Père Kern doit beaucoup à G Bernanos mais cela touche de voir un tel hommage et une telle figure dans la France de 2016. Et l’ensemble aurait réjoui Léon Bloy je pense. Une réussite originale et qui donne à prier.